De bons vœux !

En ce début d’année, je vous adresse mes vœux de bonheur, de sincérité envers vous-même et envers les autres, d’envie et de santé. Pour Eclatobulle, la feuille de route est toute tracée. De nouveaux articles sont en préparation et si aucun rendez-vous n’est encore fixé, je sais déjà qu’il sera.

Ecrire est toujours un moment de liberté, d’invention, qui extirpe les pieds de la terre. Il permet de partir en voyage, d’aller gratter le ciel, de découvrir d’autres “soi”.

C’est souvent un moment de partage, de rencontre avec les autres, avec vous d’abord et tous ceux qui viennent se perdre au fil de mes lignes, pour cinq minutes, le temps d’y lire un article en sirotant un thé, d’y regarder un cliché, le temps de juger, de jauger la pertinence d’un mot, de l’intérêt d’une photo.

C’est parfois le moment d’aimer, de haïr, de jouer, de jurer… en fin de compte être soi !

Ce n’est jamais le moment de se montrer indifférent ! Car un art, quel qu’il soit, ne peut être inspiré d’indifférence.

L’indifférence, c’est l’état d’une personne qui n’éprouve ni désir, ni crainte, ni plaisir, ni douleur. C’est ainsi que ce mot se définit dans nos dictionnaires. Il me semble que c’est le pire des états pour qui appartient ou se réclame d’une quelconque appartenance à l’humanité.

L’art est l’expression humaine d’un désir, d’une crainte, d’un plaisir, d’une douleur. Celui ou celle qui s’y adonne se fait donc de fait le messager de ces derniers, d’une manière ou d’une autre. L’art est une provocation, il cherche à atteindre un but. Il n’est pas gratuit.

En cela, il me semble que l’art et l’indifférence s’opposent inéluctablement et c’est tant mieux.

Bonne Année 2013 à toutes et tous !

FRED